GAEC du Sapin bleu

Avec 120 vaches laitières, 4 UTH et 250 hectares de SAU, le GAEC du Sapin bleu possède deux robots de traite Astronaut A5 et deux robots aspirateur à lisier Discovery Collector. James Robert, l'un des associés du GAEC, nous explique pourquoi l'exploitation en polyculture élevage a choisi de faire confiance au Discovery Collector et comment cela a changé le travail au quotidien.

"Si c'était à refaire, je le referais les yeux fermés, clairement."

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GAEC Ophicy

120 vaches pour une production de 1,2 million de litres de lait

James Robert, du GAEC du Sapin Bleu. Je suis associé avec mon frère Jean-Marc Robert. J'ai 40 ans et mon frère en a 52, on a une exploitation laitière de 120 vaches pour 1,2 million de litres de lait produits par an, 250 hectares, 1 salarié à plein temps et 2 apprentis. Nous avons une traite robotisée depuis 2013 : 2 robots A4 pendant 7 ans et 2 A5 depuis 1 an. Notre premier Collector est installé depuis 2 ans et le second depuis un an. Avant on avait 3 racleurs hydrauliques et un racleur à chaîne tournant pour faire les 4 allées du bâtiment. Les racleurs hydrauliques laissaient un tas au bout des allées et le racleur à chaîne tournant reprenait ces tas et le ramenait à un 4eme hydraulique qui lui l'emmenait à la fosse. Donc en fait tous les racleurs se croisaient dans tous les sens. Dès qu'il y avait des problèmes de sécurité les racleurs s'embrassaient et en général ça finissait mal. Et donc quand on a vu le Collector on s'est dit que c'était la solution à notre problème.

4 couloirs de raclage dans le bâtiment

Le bâtiment est en 6 rangées de logettes, ce qui représente 4 couloirs de raclage. Les logettes ont de la farine de paille comme litière. L’intégralité du sol du bâtiment est recouverte de tapis. Les vaches ne font pas de pâturage, elles ne sortent pas du bâtiment. Nous n’avons pas installé la station de recharge en eau parce que la stabule est toujours humide. J'ai estimé que je n’en avais pas besoin et l'été dernier avec les grosses chaleurs ça a été quand même donc je ne pense pas la monter maintenant. Pour le programme des 2 Collector, la stabule est parfaitement symétrique, ils ont 50% chacun. La zone devant les robots de traite est faite régulièrement, que ce soit un Collector ou l'autre ils passent quasiment toutes les 40 minutes devant les robots.

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La mise en route du Discovery Collector

On ne voulait plus de racleurs

On ne voulait plus de racleurs. Clairement les Collector c'est quelque chose qui est coûteux à l'achat, on les aurait pris avec 10 000€ de moins mais avec 10 000€ de plus aussi. C'est à dire qu'on ne voulait plus de racleurs, je ne voulais plus en entendre parler tout simplement. Après si c’était à refaire je le referais les yeux fermés, clairement. En fait le coût n'a pas été un frein. Deux Collector par rapport à refaire une installation de racleurs je pense qu'on est à plus cher pour les racleurs, tout dépend ce qu'il faut remettre (états des rails). Mais de toutes façons ce n'était même pas envisageable, une fois que j'ai vu qu'il existait ça (les Collector) l'objectif c'était clairement d'en avoir 2. Au début on avait un seul Collector, ça allait mais s’il avait le malheur de se « planter » il lui fallait trop de temps pour rattraper son retard. On s'est dit qu’on allait en mettre un deuxième pour être beaucoup plus souple et depuis c'est super. D'ailleurs maintenant qu'on en a 2 on ne comprend pas comment on a pu faire avec un seul pendant un an vu le travail réalisé.

Quelques travaux pour l'installation

Il y avait les rainures du racleur à chaîne à boucher. On les a bouchées avec du béton tout simplement et on les a remis à hauteur du tapis du sol. Il aurait peut-être fallu s'arrêter 2 centimètres plus bas et remettre des bandes de tapis au dessus des rainures. On n'a pas voulu le faire pour une question de prix du tapis tout simplement mais si c’était à refaire je pense que je le ferais parce que la baguette du Collector s'use rapidement à cause de ça. Le fait de passer du tapis au béton ça ne lui plait pas forcément. Les couloirs de passage de logettes d'un couloir à l'autre sont toujours surélevés. Le top serait de les remettre à niveau 0 pour que les Collector nettoient en même temps mais on a des soucis de passage de gaine dans cette surépaisseur. Du coup ça fait beaucoup à transformer pour juste deux coups de rabots par jour donc tant pis on continue de le faire à la main. Les Collector vidangent tous les 2 dans une fosse différente. Ils vident leurs cuves directement sur une fosse mais sur 2 fosses différentes, chacune d’un côté du bâtiment.

Les effets du Discovery Collector sur l'élevage

Une adaptation rapide des vaches

On s'est rendu compte de rien, elles non plus. Au début elles le regardaient un peu bizarrement mais au bout de 2 jours c'était fini, ça ne les a pas gênées du tout.

Première évolution : la propreté du bâtiment et des vaches

La première évolution c’est la propreté du sol c'est sûr. Ensuite c'est la propreté des vaches, rapidement elles étaient de plus en plus propres. Le problème des racleurs c'est que ça pousse un gros tas et si elles traversent ça elles n’ont pas les pattes propres. On a remarqué aussi la propreté des robots, moins à nettoyer dans les robots. Forcément un animal propre salit moins partout. Et puis les boiteries, le nombre de Mortellaro a été divisé au moins par 2. Au début avec le premier Collector ça s'est vu aussitôt. Quand on a mis le deuxième on a fait pas mal de changements dans la stabule : on a mis les robots de traite A5 avec le Météor et on a mis des ventilateurs. La combinaison de tout ça fait que la Mortellaro a quasiment disparue. Notre pareur pense que ce sont les ventilateurs le facteur numéro un. Nous on s'est quand même rendu compte que les Collector ça y jouait énormément. Avec le Météor aussi, en fait c'est un tout. Et c'est tellement flagrant chez nous que si c’était à refaire je remettrai tout d'un coup sans hésiter une seconde.

Moins de soins des pattes qu'avant

Avant on faisait déjà un parage 4 à 5 fois par an, on n’a pas changé. Quand le pareur vient il fait une trentaine à chaque coup, c'est de la taille, il y a beaucoup moins de soins qu’avant. C'est beaucoup plus de la taille parce que le bâtiment est sur tapis et que les vaches ne sortent pas. Les génisses sont sur litière accumulée donc quand elles vêlent elles ont souvent des onglons qui sont « mal foutus » donc aussitôt après vêlage il y a un parage de fait.

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Et en termes d'organisation du travail ?

On passait énormément de temps à réparer nos racleurs qui s'embrassaient et donc du coup c'est en partie pour ça que je voulais arrêter et puis c'est bizarre mais ça s'embrasse principalement le week-end ! En moyenne c'était une journée complète par mois peut être. Parfois on faisait juste une soudure on y passait 1h mais les moments où tout était arraché il fallait qu'on recommence tout et on passait énormément de temps. La différence aujourd’hui c’est qu’on fait du préventif. Avant ce n’était pas du préventif, enfin on en faisait parce qu'on ne voulait pas que les pannes arrivent mais elles arrivaient quand même. En main d'œuvre on est gagnants c'est certain. Mais surtout en coût de pièces parce que à chaque fois c'était des pièces de cassées. Avec les Collector c'est juste du nettoyage : remettre les ultrasons en ligne, nettoyer la cuve, changer les baguettes.

Un entretien tous les 15 jours

Pour les Collector tous les 15 jours on fait un entretien vraiment très complet et toutes les semaines on fait un entretien simplement des ultrasons. Ça marche super bien mais il faut être très rigoureux sur l'entretien ça c'est certain. On y passe quand même du temps, minimum 1h tous les 15 jours voire 1h30 par Collector et ça peut se limiter à une demi-heure tous les 15 jours pour le petit entretien mais il faut que ça soit bien fait.

« La combinaison Collector, Météor, ventilateurs a quasiment fait disparaitre la Mortellaro »

Evolution par rapport à la consommation d'énergie

C’est sûr qu'on a diminué en consommation, j'ai aucun chiffre mais 4 racleurs avec 2 centrales hydrauliques et une centrale avec un motoréducteur ; automatiquement avec 2 chargeurs de 12 volts sur les Collector, ça a tout changé c'est sûr. Je n’ai pas de chiffre par contre mais c'est certain qu'on a baissé notre consommation d’électricité.

Nota : le GAEC du Sapin Bleu faisait passer les racleurs hydrauliques et le racleur à chaine en automatique 12 fois par jour. Deux racleurs hydrauliques sont entrainés par une centrale de 4kW, un autre par une centrale de 3kW et le racleur à chaîne tournant par un motoréducteur de 2.2kW. (Coût du kWh basé à 0.12€).

Voici les données chiffrées que l’on peut calculer sur l’exploitation :

  Racleur hydraulique (centrale 4kW) Racleur hydraulique (centrale 3kW) Racleur à chaîne (motoréducteur 2,2kW) Collector
Unités sur exploitation 1 1 1 2
Nb passage / jour 12 12 12 12
Temps total / jour 4,67h 4,67h 7h 11h
Conso kWh / jour 18,67kWH 14kWh 15,4kWh 6kWh
Coût / jour 2,24€ 1,68€ 1,85€ 0,72€
Coût / an 818€ 613€ 675€ 263€
Coût total / an 2 106€ 263€

 

Maintenance réalisée par l'éleveur

C'est moi qui fait tout ! Hormis une fois où je suis tombé en panne de pompe à vide sur un Collector, je l'ai fait changer parce que je ne l'avais pas sous la main. Mais sinon c'est moi qui fait tout, on n’a jamais eu d'intervention hyper compliquée. De même que sur les robots de traite, je suis hors contrat de maintenance donc je ne voyais pas l'intérêt de prendre un contrat sur un Collector.

Et en termes de sécurité ?

Avec les racleurs on avait des vaches avec des pattes blessées, automatiquement une vache qui a du mal à lever les pattes se blessait. Je me faisais une super idée du Collector parce que je me disais c'est quelque chose qui n'arrivera plus donc en effet les pattes blessées et la vache qui tombe devant le racleur ou une patte coincée dessous ça n'arrive plus. Par contre avec le Collector il ne faut surtout pas oublier un cornadis en prise. C'est quelque chose auquel je n’avais pas du tout pensé mais il est très lourd et il ne s'arrête pas s’il y a des vaches en prise au cornadis. Donc il faut réussir à programmer ses passages en fonction pour que les heures de passage au cornadis ne soient pas quand les vaches mangent, c'est un truc à réfléchir et aussi pour la nuit. Sinon des blessures de tous les jours il n’y en a plus sauf quelques queues coupées, chose que je croyais qui n'arriverait qu'avec des racleurs. C'est une queue tous les 6 mois.

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Pourquoi nos solutions ?

Liberté de choisir et bien-être pour vos vaches et vous. Flexibilité et bien-être pour vos vaches et vous tout en produisant un lait de grande qualité. Voici ce que notre concept de bâtiment d'élevage vous offre. Depuis la traite jusqu'à l'alimentation en passant par les soins jusqu'à l'éclairage de l'étable.

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