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Automatisation et performance : comment les robots Lely facilitent le travail du GAEC de La Courassière (49)

Automatisation et performance : comment les robots Lely facilitent le travail du GAEC de La Courassière (49)
L'exploitation en chiffres :
- 4 UTH dont 1 salarié et 1 apprenti
- 138 VL – Prim’Holstein
- Référence laitière : 1 600 000 litres
- TB : 42.6
- TP : 34.4
Une modernisation progressive de l’exploitation
Depuis plusieurs années, l’automatisation a profondément transformé le quotidien des éleveurs. Rencontre avec Nadège, associée du GAEC de la Courassière situé à Montrevault sur Evre installée depuis 2010, qui nous explique comment les robots ont optimisé leur travail et amélioré leur production laitière sur leur exploitation familiale.
Comment l’exploitation a-t-elle évolué depuis votre installation ?
Nadège : Lorsque je me suis installée en 2010, l’exploitation comptait trois associés : mon père et mes deux oncles. Mon mari nous a rejoints en 2016, et aujourd’hui, nous fonctionnons avec deux associés, un salarié et un apprenti. Côté équipement, nous avions déjà un robot Lely A2, puis nous l’avons remplacé par un robot A4 en
2011. En 2013, un second A4 est venu compléter l’installation, ce qui nous a permis d’augmenter progressivement notre cheptel, sans achat extérieur. En décembre 2023, nous avons franchi une nouvelle étape en remplaçant nos deux robots A4 par deux robots A5, plus performants.
Quels avantages avez-vous constatés avec les robots de traite Lely A5 ?
Nadège : Les robots A5 nous permettent d’accueillir plus de vaches. Aujourd’hui nous avons 138 vaches pour nos deux robots, et notre production a augmenté de 100 000 litres de lait par an. En plus, ils sont plus rapides, branchent mieux les vaches et consomment moins d’énergie.
Nous avons calculé une économie de 12 000 kWh par an, ce qui est considérable.
Depuis quand utilisez-vous le robot repousse-fourrage Lely Juno et pourquoi avoir fait ce choix ?
Nadège : Nous avons installé notre robot repousse fourrage en septembre 2009. Avant, mon papa repoussait le fourrage à la main trois fois par jour. Ce qui représentait environ trois heures de travail quotidien. Avec le Lely Juno, nous avons gagné en confort et en temps, tout en réduisant la pénibilité du travail.
Comment fonctionne le Lely Juno au quotidien ?
Nadège : Le robot suit un trajet programmé et repousse le fourrage automatiquement dans deux bâtiments, sept fois par jour. Cela garantit que les vaches aient toujours à manger, de jour comme de nuit. Avant, mon père devait repousser manuellement vers 21h/22h pour s’assurer qu’elles mangent bien la nuit.
Y a-t-il beaucoup d’entretien à prévoir ?
Nadège : Très peu ! Nous changeons les roues tous les 2 ans et demi en raison de l’usure et une bande en caoutchouc tous les 4 ans. Mis à part cela, le coût principal reste l’électricité, en moyenne 30€ par mois. Il y a eu quelques mises à jour depuis 2009, notamment sur la programmation des trajets, mais c’est un investissement rentable.