• Alimentation
21 nov.10:07

" Le Vector notre 4ème associé "

L'exploitation en chiffres : 

  • 3 associés
  • 680 chèvres / 200 chevrettes
  • 600 000 L de lait
  • 40 vaches allaitantes (sans atelier d’engraissement)
  • 130 ha

À Pugny, dans les Deux-Sèvres (79) le GAEC Guilloteau du Château réunit trois associés : Marie-Claude, et ses enfants Florentin et Émilien. Ensemble, ils élèvent 680 chèvres et 40 vaches allaitantes sur 140 hectares, dont 40 ha de céréales, 15 ha de luzerne, et le reste en prairies multi-espèces, en foin et enrubannage. Les races du troupeau : chèvres saanen et limousines. En mai 2022, ils ont franchi une étape majeure en installant le robot d’alimentation Vector de Lely. Un choix mûrement réfléchi, motivé par la simplicité du système et son adaptabilité aux bâtiments existants.

Un choix pragmatique et économique
« Le Vector, c’était le plus simple et le plus économique », explique Florentin. « Pas besoin de construire un autre bâtiment pour la cuisine. Et surtout, il s’adaptait parfaitement à nos pentes et à la configuration de nos couloirs. » Des systèmes plus imposants et coûteux étaient disponibles sur le marché. « Ce n’étaient pas de vraies machines à rations, mais des distributeurs d’aliment. Le Vector, lui, mélange et distribue. » Autre atout décisif : la réputation du Lely Center Cholet. « Très bon SAV, très bon suivi, et après plus de trois ans d’utilisation, nous pouvons le confirmer ! »

Objectif : gagner du temps et régulariser les distributions de rations
Les motivations étaient claires : gagner du temps, réduire la pénibilité, et assurer la régularité de l’alimentation. Mission accomplie : « avant, après la traite, il fallait encore distribuer les rations. Aujourd’hui, à la fin de la traite, la journée est finie », explique Marie-Claude. Résultat : 2h30 gagnées chaque jour, soit 16 heures par semaine. La cuisine n’est remplie que 2 heures par semaine. La technicité sur les rations est améliorée avec la création d’une quinzaine de rations qui sont distribuées en fonction des stades de lactations. Le système de rationnement est donc plus individualisé et précis. En termes économiques, le calcul est vite fait : « le Vector, c’est l’équivalent d’un salarié. Il est toujours à l’heure, il travaille 24h/24h et ne prend pas de congés », conclut Florentin avec un sourire. « Nous avons toujours les batteries d’origine, après plus de trois ans et demi, c’est dire la fiabilité de la machine », ajoute Émilien.

Une mise en route sans accroc (ou presque)
L’installation s’est déroulée sans problème, à une exception près : « Nos bétons n’étaient pas assez solides, on a dû les refaire, mais c’était de notre faute », sourit Émilien. Quant aux chèvres, elles se sont adaptées immédiatement : « Dès le lendemain, elles savaient que c’était lui qui donnait à manger. Aucun stress, rien. »

Comment fonctionne le robot d'alimentation Lely Vector ?
Le Vector se compose d’une cuisine automatisée et d’un robot mobile. Dans la cuisine, un pont-grappin sélectionne les fourrages dans différents compartiments (foin, enrubannage, maïs, granulés...). Ces ingrédients sont ensuite déposés dans un bol de mélange suspendu, où ils sont homogénéisés selon les proportions programmées. Une fois le mélange prêt, le robot se déplace autonomement guidé par ses capteurs inductifs et à ultrasons. Il distribue la ration au centimètre près, à intervalles réguliers, jour et nuit. Le Vector mesure aussi le niveau d’aliment restant à chaque passage et ajuste la distribution suivante. Cela garantit des rations toujours fraîches et limite les refus. « Du début à la fin, le mélange reste homogène : foin, enrubannage, granulés, tout y est », précise Florentin. Il y a une grande cohérence de précision entre les rations demandées et réellement distribuées par le Vector. Le logiciel de pilotage a été conçu pour être intuitif avec une prise en main claire.

Des animaux en meilleure forme
Les bénéfices se voient aussi sur le troupeau : « Les chevrettes ont un plus gros gabarit et les chèvres un plus beau poil ». L’élevage a traversé une crise sanitaire, les abcès de Morel, juste avant l’installation. « Sans le Vector, la
production aurait chuté. Grâce à lui, on a maintenu le cap », estime les trois associés. Une technologie bien intégrée, un troupeau serein, et une famille d’éleveurs qui peut enfin souffler un peu ; le pari du Vector est, sans aucun doute, largement gagné.