GAEC des Ans

L'exploitation en chiffres : 

• Référence laitière : 939 879L
  • TB: 39.7 / TP: 33.5
• SAU 188 ha dont :
  • 38 ha de maïs
  • 38 ha de céréales à paille
  • 71 ha de prairies
  • 8 ha de luzerne
  • 2.5 ha de féveroles
  • 7 ha de noyers pas encore productifs
• Un atelier de 15 000 poulets fermiers par an

Installé depuis 1993 en GAEC avec son père, Denis Dezon, gérant du GAEC des Ans, situé à Archignac (24), a su faire évoluer son exploitation au fil des années. En 1997, sa mère rejoint l’aventure. En 2003, la ferme déménage sur son site actuel à Archignac. Après le départ à la retraite de sa mère en 2010 et une courte association avec un éleveur hors cadre familial, l’exploitation passe en EARL, avant de redevenir GAEC en 2025 avec l’arrivée de Dominique son épouse. L’équipe actuelle se compose de deux associés et d’un salarié.

Le choix du robot de traite : une décision mûrement réfléchie
« Le principal moteur, c’était la main-d’oeuvre et la qualité de vie », explique Denis. « Assurer les traites matin et soir devenait difficile à tenir. » Après réflexion et plusieurs visites d’exploitations, le choix s’est porté sur un robot de traite Lely A5 neuf. « Nous avons opté pour Lely car beaucoup d’exploitations autour de nous sont équipées de cette marque. Cela facilite l’entraide, le partage d’expérience et le dépannage. » Depuis la mise en service, la satisfaction est au rendez-vous : +13 % de production de lait, un meilleur suivi des animaux et une souplesse de travail accrue. 

Une nouvelle organisation du travail
« Aujourd’hui, les journées sont différentes. Je commence à 7h45, sans la précipitation d’autrefois. Le matin, je nettoie le robot, les abreuvoirs, les aires d’exercice, puis je m’occupe des soins des vaches et de la mélangeuse. » Le logiciel de gestion Lely Horizon apporte aussi un vrai confort car il centralise toutes les données du troupeau en temps réel. « L’avantage principal du robot, c’est la quantité d’informations que l’on peut recueillir », précise Dominique. « Si une vache est en inactivité depuis 6h, le système le signale immédiatement. On connaît les chaleurs, les variations de production, les courbes de rumination, tout est enregistré et consultable en quelques clics. » Cette précision permet une surveillance individualisée et une réactivité accrue. « Avant, on s’appuyait surtout sur l’observation. Aujourd’hui, le logiciel nous alerte avant même qu’un problème n’apparaisse. On peut intervenir tôt, ajuster la ration ou appeler le vétérinaire avant que la vache ne montre des signes visibles. » Autre atout : la version mobile de l’application. « On peut tout faire depuis le téléphone : consulter les rapports, suivre les traites, être alerté en cas d’anomalie. Même à distance, on garde un oeil sur le troupeau. C’est un vrai gain de temps et de sérénité. »

Des bénéfices concrets
L’éleveur souligne les progrès observés sur la reproduction, la gestion individuelle des vaches et la prise de décision. « Le robot nous a vraiment apporté de la souplesse, une meilleure observation du troupeau et surtout, une vraie amélioration de la qualité de vie. » « Avec le robot, le travail est différent mais tellement plus confortable. »