GAEC Roby

L'exploitation en chiffres : 

• 115 VL
  • Réf laitière : 1 175 000 L
  • TB : 40.3 / TP : 34.6
• Sans OGM
• Sans huile de palme
• Engagée dans la charte « C’est qui le patron »
• Pâturage d’avril à octobre
• SAU : 140 ha

À Saint-Yrieix-Les-Bois (23), le GAEC Roby illustre à merveille ce que peut devenir une exploitation familiale lorsqu’elle allie passion, réflexion et innovation. Sous la conduite de Pascal et Valérie Roby, rejoints par leurs fils Damien et Bastien, l’exploitation familiale conjugue savoir-faire, modernité et engagement durable.

Une histoire de famille
« Je me suis installé derrière mon père le 30 novembre 1992 », se souvient Pascal. D’abord en individuel, il fonde ensuite une EARL avec sa femme en 96, avant de créer le GAEC en 2015. Trois ans plus tard, Damien rejoint l’aventure, passionné par les cultures. En 2024, Bastien, passionné d’élevage, vient compléter l’équipe. C’est lui qui portera le projet des 2 robots Lely Astronaut A5 symbole d’une nouvelle étape.

Un engagement fort pour une agriculture responsable
Depuis 2021, le GAEC Roby livre son lait à LSDH, partenaire de la démarche “C’est qui le patron ?!”. Ce partenariat valorise un modèle équitable et transparent :

• Une rémunération juste des éleveurs
• Sans OGM, ni huile de palme
• Une production durable et locale
• Le bien-être animal garanti par le pâturage et des fourrages issus d’un rayon inférieur à 100 km

« Chez LSDH, nous sommes vraiment considérés.  Ils nous disent : “Vous avez besoin de moi, mais moi aussi, j’ai besoin de vous.” Ça change tout. » explique Pascal. Elle valorise notre métier et crée un vrai lien de confiance avec le consommateur. L’exploitation est auditée chaque année afin de garantir une vraie transparence.

Le virage robotique : un projet réfléchi et réussi
Le projet robot débute réellement avec Bastien. Avant de franchir le pas, la phase de mise en situation est essentielle. Elle passe par la visite de fermes déjà équipées, des échanges directs avec des éleveurs utilisateurs et des simulations économiques personnalisées. Cette étape permet d’observer concrètement le robot en fonctionnement, de recueillir des retours d’expérience précieux, mais aussi de mesurer l’impact organisationnel et financier d’un tel investissement. Elle a ainsi aidé les éleveurs à se projeter dans leur propre contexte, à lever les dernières interrogations et à prendre une décision en toute confiance. « Nous avons choisi la marque Lely car le SAV du Lely Center Granzay-Gript était reconnu dans notre région et de plus, le système de lavage et de branchement limitait les contaminations bactériennes. Pour nous, qui sommes suivis sur les E. coli, c’était déterminant. » indique Pascal. L’équipe choisit d’implanter deux robots Lely A5 en configuration côte à côte, suivant les plans fournis par le Lely Center de Granzay-Gript. Les travaux commencent en mai 2024 et se terminent en février 2025, avec un agrandissement du bâtiment à 120 logettes.

« Le protocole Lely est très bien conçu. Les vaches se sont adaptées en deux jours
et demi à peine. On a même dû les ralentir, elles y allaient trop souvent ! »

Une collaboration réussie avec Lely
De la conception à la mise en service, l’accompagnement du Lely Center a été salué. « Les techniciens, les coordinateurs, tout le monde a été au top. » Les éleveurs ont aussi eu la chance d’avoir été également aussi bien accompagnés par tous les corps de métiers avec la mise en service des robots ; banques, maçons, électriciens… Dès la première semaine, la différence est saisissante. « Avant, on passait six heures par jour à traire : trois le matin, trois le soir. « Je ne prenais plus de plaisir à traire, et quand on en arrive là, ce n’est pas bon » raconte Pascal. Aujourd’hui, le GAEC a gagné une flexibilité de travail et une qualité de vie incomparables. Ils peuvent aujourd’hui organiser leurs journées plus facilement, partir en réunion, faire des chantiers d’ensilage sans stress et même organiser des vacances. Les rôles sont désormais bien répartis : Pascal nettoie les logettes, Bastien gère les veaux et l’entretien des robots, Damien s’occupe de l’alimentation, et Valérie pilote la partie administrative.

« Les robots ne nous remplacent pas, ils nous libèrent. On travaille mieux, plus sereinement, et on connaît mieux nos vaches. » La porte ouverte organisée en juin dernier en a été la preuve : plus de 70 visiteurs, éleveurs et curieux, ont découvert une exploitation fluide, des vaches calmes et une famille épanouie. Certains sont repartis avec l’envie de franchir le pas. Aujourd’hui, le GAEC Roby se dit “enchanté de l’expérience Lely”. Prochaine étape : installer un système de brumisation pour améliorer le confort des vaches l’été, et peut-être un jour, les aspirateurs à lisier Lely Collector.

Confort, bien-être et qualité de vie retrouvés
Le bien-être animal a également fait un bond en avant. Les vaches se déplacent librement, choisissant leur moment pour aller se faire traire. Avant, elles attendaient debout dans la salle de traite, et en été avec les fortes températures, on ne pouvait pas parler de bien-être animal. Les vaches étaient contraintes d’attendre debout et elles perdaient leur lait avant de se faire traire. Le bien-être animal s’en ressent également : « Nos vaches décident elles-mêmes quand se faire traire. « Leur rythme naturel est respecté. » souligne Valérie.

Grâce au logiciel Lely Horizon, la famille dispose d’un suivi précis et instantané : qualité du lait, détection des chaleurs, suivi cellulaire, alertes santé. Avant, le contrôle laitier était mensuel, aujourd’hui les éleveurs ont les données en temps réel et peuvent même anticiper les problèmes grâce aux « attentions santés ». Résultat : un lait plus constant, une meilleure hygiène et des vaches plus sereines. « Elles expriment leur potentiel à leur juste valeur.» Un projet collectif et porteur de sens. L’aventure robotique du GAEC Roby n’est pas seulement une réussite technique : c’est un projet de vie. « Ce n’est pas qu’un outil, c’est une nouvelle façon de travailler », résume Pascal. 

Le GAEC Roby est la preuve qu’une ferme familiale peut conjuguer performance, durabilité et sérénité. Un bel exemple d’agriculture française tournée vers l’avenir, mais fidèle à ses valeurs.