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Parcours éleveur :
En 2010, Didier a fait le choix de partir sur l’élevage des chèvres et sa femme Chrystelle est entrée dans le GAEC. Réorientation chèvres car manque de surfaces pour les vaches laitières et remplacement de l’activité canards. Introduction de 800 chevrettes au départ et agrandissement de 500 chèvres à la mise en place du Vector en mars 2018 pendant la période de mise bas qui était très chargée. Romaric est installé depuis 2015 en vaches allaitantes.

Répartition du travail :

  • Conduite du robot d’alimentation Edouard
  • Vaches charolaises et champs Romaric
  • Traite, paillage, suivi du troupeau, soins vétos, et génétique, les 2 parents

Edouard a toujours voulu travailler dans le secteur de l’agriculture. Il est installé avec ses parents depuis 1 an. Après ses études, il a travaillé comme aide familiale à mi-temps avec son frère en apprentissage pendant 2 ans. Dans le futur, il se voit continuer en tant qu’éleveur et pourquoi pas robotiser la traite et le paillage du bâtiment. Au départ en retraite de ses parents dans 10-12 ans, il aimerait prendre un associé pour l’aider.

« un super démarrage cette année et une augmentation nette de la production »

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« Nous avions vu le Vector pour alimenter les vaches sur un salon et ils commençaient à en parler pour les chèvres. On a rencontré un client Lely équipé le GAEC Bouju à Marans en Charente maritime pour échanger et discuter. On a réfléchi au projet, mon père est allé en voyage d’étude en Hollande, on a visité une ferme du côté de Lyon et après à notre retour la décision était prise.

Aujourd’hui si c’était à refaire, nous n’hésiterions pas ! On a gagné facilement 3h de travail par jour, on a plus de souplesse dans notre organisation. Le rythme de travail est moins soutenu, on peut passer plus de temps dans les champs ou aux vaches et nous organiser différemment.

A la mise en route, on a vu une augmentation nette de la production. Avec une ration de meilleure qualité, on a tout de suite eu une meilleure qualité du lait. Au niveau des performances animales, on a eu un super démarrage cette année, le meilleur des démarrages depuis le début, même si le maïs ensilage avait 35 de matière sèche en moyenne et était trop sec à cause des fortes chaleurs. On a agrandit le troupeau avec 51% de primipares et malgré cela on a constaté une augmentation de la production de 50 litres de plus par chèvres avec le Vector. On est passé de 980 litres à 1 034 litres ! »

« De 100 kgs de refus par jour à 0 ! »

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« Sur la qualité du mélange, avec le Vector, c’est au top ! La découpe est parfaite et le mélange est homogène avec les concentrés, du coup, on a beaucoup moins de tri par les chèvres. Avant le Vector, on avait 10% de refus et ça servait à nourrir les vaches, aujourd’hui, il ne reste plus rien !

C’est vraiment énorme, on distribue 6 tonnes par jour et on avait environ 100 kgs de refus par jour, ça nous prenait 30 minutes pour les ramasser tous les jours et 3 -4 heures pour nettoyer l’auge ce qui monopolisait 2 tracteurs et 1 mélangeuse. Aujourd’hui on ramasse tous les 2-3 jours ce qui reste. Sur la consommation d’énergie, c’est encore trop tôt pour voir vraiment la différence.

Au niveau de l’organisation, sur une journée type, on arrive le matin vers 5h30 sur la ferme, on regarde si le voyant du totem est vert et c’est Ok. On fait un tour de vérification dans la cuisine et après dans les champs, mes parents font la traite et le paillage. Vers 19H,19H15, on est de retour à la maison. On a 1 week-end sur 2 en binôme de 2 équipes de 2, et 5 semaines de vacances à l’année. On regarde tous ensemble le T4C à la pause de 10h pour voir s’il y a quelque chose qui ne va pas. Le soir avant de partir on fait une dernière vérification et on passe dans la cuisine du Vector pour voir si tout est Ok pour la nuit. »

« des chèvres qui se sont robotisées »

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« Avec les chèvres, au niveau de la santé, c’est très technique, s’il y a un problème, on risque la contamination aux autres et ça a des conséquences directes sur le troupeau. Globalement le troupeau est plutôt homogène avec quelques vieilles qui repartent comme on leur a laissé le temps, elles se gèrent, on ne leur impose pas les repas, on s’occupe uniquement de celles qui en ont besoin. Au niveau de la reproduction on ne voit pas vraiment de différence, ça a toujours bien été de ce côté-là.

Au départ l’alimentation 24/24H et 7/7 jours, ça nous faisait peur comme la chèvre a besoin de temps pour ruminer. En fait, ça s’est fait naturellement, il leur a fallu une bonne semaine pour s’habituer. Au début bien sûr elles se sont gavées, ensuite elles se sont calées puis elles se sont régulées. Au niveau du comportement, on peut dire qu’elles se sont robotisées. »

Relation avec le Lely Center

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« La relation avec le Commercial est très bien, rien à redire, il nous a fait visiter plusieurs fermes. Sur la partie Conseil en élevage FMS, Xavier et Florence ont assuré le suivi de l’élevage à la mise en route mais c’était la période des mises bas il y avait des travaux de béton à finir donc nous n’étions pas très disponibles. La formation au logiciel a été très rapide, Florence nous a fait des fiches plastifiées avec les points importants pour que ce soit plus pratique. »

La ferme

  • 3 bâtiments de 540 places sur de la paille
  • SAU 160 hectares
  • Troupeau 1500 chèvres alpines dont 450 pour « les Chevrettes de France » activité export
  • Choix de la race alpine car conseillée par la laiterie, + de taux et + résistante
  • Equipement 1 Vector installé depuis mars 2018
  • Alimentation à l’auge : foin, luzerne, enrubannage, trèfle RGI, maïs ensilage, pulpe, complément minéraux Optiform.
  • 2 rations après mise bas et prépa mise bas + pour les chevrettes enrubannage, foin et luzerne.

Pourquoi Lely?

Partout dans le monde, les éleveurs font des choix sur la manière d'organiser et de gérer leur élevage. Chaque jour, nous les aidons à prendre les meilleures décisions, tant pour eux que pour leur élevage. Nous les conseillons et nous leur fournissons des solutions innovantes qui contribuent à une gestion efficace de leur élevage. Pour une production durable de lait et de viande. Aujourd'hui et demain.

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