Quand les beaux-parents sont partis en retraite, il a fallu faire la transition d’où l’idée de la robotique. Les contraintes horaires en salle de traite ce n’était pas possible, ils ont 3 enfants et veulent en profiter. Pour leurs enfants c’est « normal » ils n’ont connu que ça, ils sont habitués comme ça. Le passage à la robotique, ils l’ont fait « pour eux » pour leur couple et leur organisation de leur vie de famille.
« La traite ce n’est pas du temps de gagné. Avec les robots, on peut approfondir ce temps pour travailler sur la génétique, les rations. On connaît aussi mieux les vaches, leur comportement on passe du temps avec elle au milieu d’elle, le troupeau est plus apaisé car on ne les force pas à se lever. On a les vaches en permanence avec nous, on se lève le matin et la 1ère chose qu’on fait en buvant le café, c’est regarder les vaches en retard et en chaleur.
En journée, on contrôle sur le téléphone portable quand on est au milieu d’elles, on voit tout de suite laquelle a besoin qu’on s’occupe d’elle. On vérifie le T4C dans le bureau du GAEC sur l’ordinateur, et aussi dans le bureau du salon à la maison. Ça a vraiment un côté rassurant de pouvoir garder toujours un oeil sur elles. On peut réagir très rapidement, anticiper avec le paramètre Santé mamelle par exemple, on sait celles qu’il faut surveiller pour éviter les mammites.
Nous n’avons pas vraiment fait de calculs précis mais nous avons moins de frais de vétos depuis que nous avons les robots c’est certain, on fait moins de traitements antibios et les soins sont mieux ciblés et plus précis. »
Quid des Alarmes qui peuvent freiner certains éleveurs : « sur une année s’il y en a 1 par mois c’est le grand maximum et encore ce n’est même pas sûr… »
Entretien au quotidien du robot : « ça se fait facilement nettoyage du robot, débouchage de la descente d’alimentation si besoin, changement des bidons etc… »