GAEC des Lierrus

Avec 120 vaches laitières et 2 UTH, le GAEC de Lierrus possède deux robots de traite Astronaut A4 et deux robots aspirateur à lisier Discovery Collector. Jean-François Milet et David Feron sont installés sur une exploitation en polyculture élevage à Sainte Marie du Mont dans la Manche. Ils ont monté un tout nouveau bâtiment il y a trois ans et nous expliquent aujourd'hui pourquoi ils ont choisi d'installer deux Discovery Collector.

Collector Lierrus.jpg

GAEC Ophicy

Un nouveau bâtiment d'élevage de vaches laitières avec 125 places de logettes

David Feron, Jean François Milet. Nous sommes associés au GAEC des Lierrus depuis 11 ans. Nous avons depuis 3 ans mis en route un nouveau bâtiment d'élevage de vaches laitières avec 125 places de logettes, des robots de traite A4 et 2 Discovery Collector. Aujourd'hui, le bâtiment est quasiment saturé, en moyenne entre 120 et 125 vaches passent aux robots toute l'année. Les vaches font du pâturage de début avril jusqu’à fin octobre, nous avons une porte de pâturage et les vaches ont 18 hectares accessibles autour du bâtiment.

Avant, les vaches étaient dans un autre bâtiment

Ça a bien changé, les vaches étaient dans un autre bâtiment dont la partie la plus récente était de 1996 mais la partie la plus ancienne était de 1975. C’était un bâtiment en système dit “chapelle”, des petits couloirs avec des logettes en face à face et le bâtiment était équipé d'une grande auge rectangulaire autour de laquelle les vaches pouvaient tourner librement. Ce bâtiment était nettoyé à l'aide d'un tracteur au début et d’un valet de ferme sur la fin de carrière du bâtiment. L'inconvénient c'est que nous passions beaucoup de temps de travail, on passait à peu près 40 minutes par jour à raboter le bâtiment.

plan.jpg

La mise en route du Discovery Collector

Nous avons tout de suite compris l'intérêt des Collector

Nous avons construit notre bâtiment après avoir construit la fosse à lisier pour la mise aux normes. Nous sommes partis sur un bâtiment avec 6 rangées de logettes et 2 robots en bout de bâtiment avec une place pour un éventuel 3ème robot. Il y a un espace de 7 mètres entre les robots et le départ des logettes. Les vaches ont deux tables d’alimentation, une de chaque côté du bâtiment. Les logettes sont équipées de matelas. Nous mettons de la farine de paille pour la litière des logettes, deux fois par jour : 300 grammes par jour. Nous avons réfléchi au bâtiment mais pour être honnête avec vous, c'est aussi Lely qui a réfléchi à notre place, on s'est laissé guider par le Lely Center de Condé Sur Vire. En vérité, nous avons plus acheté un plan qu'un produit. Les Collector sont arrivés en fin de réflexion simplement parce qu'ils n'existaient pas avant et ils nous ont été proposés par Lely une semaine avant la signature définitive du projet. Les Collector nous ont dès le début complètement séduit et nous avons tout de suite compris l'intérêt du produit par rapport à un système de racleur traditionnel. Également, nous avons tout de suite vu l'intérêt économique de ce produit car le projet initial prévoyait un faux caillebotis devant les robots et évidemment des systèmes de réservation de racleur sur fosse. Nous avons compris qu’en optant pour le système Discovery 120 Collector, on s’affranchissait de 120 000€ de travaux de maçonnerie.

3 routes préenregistrées

Actuellement, chaque Collector a 3 routes de préenregistrées, l'objectif étant qu'ils passent le plus souvent possible à l'arrière des logettes. Environ toutes les heures ou 1h30 derrière les logettes. Les Collector se vidangent directement dans la fosse à lisier en direct. Ça présente l'avantage d'éviter tout système de re-pompage ou de reprise de lisier. L’inconvénient c'est que nous avons prévu quand même une évolution possible du bâtiment donc nous avons dégagé 18 mètres par rapport au bord de la fosse pour pouvoir éventuellement construire deux travées supplémentaires de 6m. Les Collector perdent un petit peu de temps sur les chemins pour se vidanger car ils font 18 mètres en extérieur de manière un petit peu inutile. Je reconnais que dans les dernières implantations de Collector que j’ai pu voir, ils sont vraiment encore plus efficaces et efficients du fait qu'ils se vidangent directement dans le bâtiment, ça leur permet de gagner du temps. Mais c'est la preuve aussi qu'on peut adapter un Collector dans un bâtiment existant qui n'a pas forcément été prévu pour ça.

Aucune zone à faire à la main

DF : Pour moi, le premier argument fort du Discovery Collector c'est déjà le nombre de passages journaliers dans les couloirs. Ensuite, le fait qu'il puisse aller partout dans le bâtiment par rapport à un système racleur traditionnel nous n'avons quasiment aucune zone à faire à la main. Sauf le petit couloir de tri des vaches qui doivent partir en soins ou en insémination c'est le seul endroit ou le Collector ne peut pas accéder. C'est vraiment pour moi le premier intérêt du système : ne pas avoir de zone à nettoyer manuellement. Dès le début, nous ne souhaitions pas de système caillebotis donc le fait que ce matériel s'applique parfaitement au sol plein ça nous a tout de suite séduit. JFM : Pour ma part, moi je mettrai l'accent sur le côté praticité parce que déjà on a un bâtiment qui est de plain-pied, on a aucune marche. Par ailleurs, en terme de maintenance, contrairement à un racleur on n'a pas à mettre les mains dans le lisier pour intervenir. La plupart des petits bugs nécessite juste de l'éteindre et de le remettre en route. Et puis enfin 3e élément c'est le fait de n’avoir aucune zone dans le bâtiment à racler à la main et ça pour ma part c'est très important.

L'adaptation du Discovery Collector à l'exploitation

La pulvérisation : un vrai partenaire au nettoyage

La pulvérisation n'est active que pendant la période estivale donc je prends soin de vidanger les réserves en eau juste avant l'hiver. Dès que le temps va devenir séchant c’est à dire chaud et un peu venteux j'active la pulvérisation au minimum 2 fois par jour sur chaque trajet. C'est un vrai partenaire au nettoyage et ça évite les encroûtements et que les bétons deviennent trop glissants.

Les vaches ignorent complètement le robot

Les vaches ne font pas cas des Collector, comme s’ils faisaient partie du bâtiment. Ils vivent au milieu d'elles. La seule mise en garde que Lely nous avait faite c'est que à la mise en route des Collector on laisse aux vaches suffisamment d'espace pour qu'elles puissent se pousser et ne pas se retrouver dans un "cul de sac” avec l'appareil. Mais les vaches n’en font absolument pas cas et elles l'ignorent complètement.

« Espérance de vie d’une bouse : 2h »

Un vrai plaisir de travailler dans un bâtiment propre

Nous sommes vraiment satisfaits du système par rapport à ce que nous avons connu. Nous avons une forme de satisfaction quand notre vétérinaire nous dit que nous faisons partie des bâtiments les plus propres de sa clientèle ! Ce n'est pas un challenge ni une volonté de notre part mais c’est un constat. C'est un vrai plaisir de travailler dans un bâtiment propre même pour nous qui travaillons au milieu de nos vaches au quotidien. Je dis souvent en blaguant : “espérance de vie d'une bouse : 2h” mais c'est vrai et c'est appréciable.

Une évolution dans l'organisation du travail

Ce que je faisais avant c'était par obligation : 40 minutes de rabotage tracteur au quotidien et ça peu importe le temps et la saison. Le Collector, c'est un automate qui fonctionne très bien mais comme tout automate mon avis personnel c'est qu'on doit s'occuper de lui un minimum de temps pour anticiper certaines pannes ou certaines limites du système. Tout simplement c’est du nettoyage, il est équipé de différents capteurs (remplissage, ultrasons) et ces éléments-là doivent être nettoyés de manière hebdomadaire. Par facilité et pour éviter des week-end trop compliqués pour celui qui fait l'astreinte le week-end, le vendredi c'est le jour consacré à la petite maintenance des Collector, c'est à dire entre 15 et 20 minutes pour nettoyer les 2. On les lave à l’aide d’un jet d’eau et on nettoie les capteurs une fois par semaine. On fait également une vidange de cuve une fois par mois en moyenne pour éviter tout désagrément et anticiper d'éventuelles pannes.

20210507_161142.jpg
devant robot.jpg

La prise en main de l'outil

Depuis qu'ils sont en service, c'est moi qui assure personnellement quasiment toutes les maintenances

Lely nous a énormément conseillé, ce sont les techniciens qui ont réalisé les parcours et la planification des Collector. Nous avons été également formés pour dépanner et faire toutes les maintenances un peu plus approfondies notamment le remplacement des raclettes et des pneumatiques. Depuis qu'ils sont en service, c'est moi qui assure personnellement quasiment toutes les maintenances, il est évident que face à une panne trop sérieuse, les techniciens interviennent comme sur un robot de traite.

L'application est très facile d'utilisation

Les routes ont été faites par les techniciens de chez Lely. L’application nous permet de prendre les robots en commande manuelle. Elle est très facile d'utilisation. Si on veut lancer un trajet en dehors du planning de base parce qu’on a envie de nettoyer une zone c'est très facile à mettre en place. C'est on ne peut plus simple.

Si c'était à refaire clairement on le referait

Au début, on a eu cette crainte aussi parce qu'on était sur notre système de logettes paillées et on aimait bien ce côté paillage. Le Collector nous a fait arrêter la paille, on est passés en farine de paille on avait peur sur la propreté des vaches. Au final, il s'avère que les vaches sont aussi propres voir plus propres parce qu'il y a une fréquence de raclage beaucoup plus importante. Si c'était à refaire clairement on le referait.

Capture d’écran 2021-06-02 124159.jpg

Témoignages similaires...

Pourquoi nos solutions ?

Liberté de choisir et bien-être pour vos vaches et vous. Flexibilité et bien-être pour vos vaches et vous tout en produisant un lait de grande qualité. Voici ce que notre concept de bâtiment d'élevage vous offre. Depuis la traite jusqu'à l'alimentation en passant par les soins jusqu'à l'éclairage de l'étable.

Top