• Alimentation
23 avr.12:07

Le Vector en élevage bovin, un moteur de performance au quotidien

Nous sommes trois éleveurs à la tête du GAEC Bauchet : Fabrice qui s’est installé en 1991 avec mon père, moi (Emmanuel) en 2005 puis Sylvain en 2013. L’exploitation, de 213 hectares, comprend un atelier de 150 vaches allaitantes pour un troupeau de 350 bovins blonde d’Aquitaine, et un atelier volailles.

C’est en 2021 que nous avons adopté le Vector, et avec le recul, on peut affirmer qu’il a représenté une belle évolution dans la gestion de notre exploitation !

 

Avant le robot : une charge de travail astreignante notamment durant le week-end

Avant le Vector, nous possédions un Qualimix autonome, avec lequel nous réalisions 6 ou 7 rations, à la fois pour les vaches allaitantes et les vaches taries, mais aussi pour les génisses et les taurillons.
L’hiver, avec notre mélangeuse, nous passions environ 2h30 par jour à nourrir l’ensemble du cheptel (150 vaches allaitantes) et le week-end, nous consacrions aussi beaucoup de temps pour préparer les rations car il était impossible de les préparer pour 3 jours.
Nous avions cette volonté de pouvoir alléger notre charge de travail le week-end, mais également d’avoir moins de contraintes dans le processus d’alimentation de nos vaches, qui est notre premier revenu.
Nous avons donc mûri notre réflexion : découverte du Vector en présentation sur un salon, visite d’une exploitation similaire à la nôtre dotée du robot, réalisation de plusieurs devis pour comparer les offres sur le marché… Et notre choix s’est finalement porté sur le Vector de chez Lely.

 

Un robot adapté à nos besoins

En tant qu’élevage bovin viande, nous travaillons très différemment d’un élevage laitier, c’est-à-dire à la case en fonction des animaux, et non pas sur toute une longueur. Ce qui nous a plu avec le Vector, c’est sa capacité à s’adapter à ce mode de fonctionnement, à nourrir case par case mais aussi à calculer la quantité de nourriture restante devant l’auge.
À présent, nous n’avons pratiquement plus de refus et nous sommes passés à 13 rations différentes préparées par le robot. Surtout, nous pouvons désormais nous permettre de préparer une ration différente pour chaque case, ce qui n’était pas le cas avec la mélangeuse.
Le bénéfice se situe également au niveau de l’engraissement : auparavant, nous le réalisions en deux phases alors que maintenant, nous sommes passés à trois phases. On pourrait même en faire quatre si on observait une évolution de la qualité de la ration selon les animaux, et de l’état d’engraissement. En somme, c’est une révolution au niveau de l’alimentation, qui est fraiche tous les jours !

 

Un gain de temps et d’économies

Grâce au Vector, nous avons économisé un mi-temps sur l’exploitation : en effet, notre père était salarié à la ferme, et il a pu prendre sa retraite. De plus, le samedi matin, nous étions obligés d’être tous les trois à travailler pour préparer le week-end, alors que maintenant, nous ne sommes plus que deux car c’est le robot qui réalise toutes les tâches d’alimentation. Nous pouvons donc nous consacrer à la surveillance. Notre week-end démarre le vendredi soir et non plus le samedi midi, c’est très positif.

 

L’adoption de la technologie robotique

Nous étions déjà familiers à la robotique avec notre atelier volailles donc ce n’est pas quelque chose qui nous faisait peur. Avec la mise en service du Vector, il a fallu un peu de temps pour les mises à jour à faire mais cela s’est bien passé.
Avec 13 rations différentes et une trentaine de cases, il est nécessaire d’optimiser chaque point d’élevage. En cela, le Vector a le temps de passer devant chacun de ces derniers pour mesurer la quantité restante et prévoir une distribution derrière. C’est tout l’intérêt du logiciel Horizon : je peux aussi suivre en temps réel le Vector depuis mon smartphone et ajuster facilement des paramètres en fonction de l’observation de mes lots d’animaux.
Pour la transition vers un Vector, il est important d’aller visiter une autre exploitation avec des bovins allaitants pour se rendre compte des contraintes et avantages à adopter le robot, et notamment des économies que cela peut apporter.

 

L’accompagnement du Lely Center de Cholet

Avant le projet du robot, Nicolas, commercial du Lely Center, nous a accompagné pour visiter des exploitations afin que l’on comprenne comment le système fonctionnait. Puis, il s’agissait de décider de la formule d’accompagnement la plus adaptée, en fonction de votre capacité à être autonome avec la gestion quotidienne du robot.
Les équipes Lely sont très réactives et disponibles lorsqu’on en a besoin, et aptes à nous conseiller sur la programmation de nos rations et sur les auges, ou sur le mélange.

 

Les résultats suite à l’adoption du Vector 

  • Passage de 6-7 rations à 13 rations par jour, pour une plus grande précision dans l’alimentation distribuée
  • Meilleure alimentation à l’échelle du troupeau
  • Division par 2 de l’astreinte à l’alimentation, en passant de 16h00 à 7h00 par semaine
  • Vaches en meilleure santé physique à la fin de l’hiver, sans changement de ration
  • Refus quasi inexistants, même avec des fourrages hétérogènes, sans dégrader la qualité de la ration