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Exploitation Van de Vyver : pouvoir compter sur la continuité du robot de traite

Établie à Melsele, en Flandre, la famille Van de Vyver a mis en service son nouveau bâtiment multi-dôme en novembre 2024 pour 60 vaches laitières et leurs génisses. Un Lely Astronaut A5 se charge de la traite. « Comme nous n'avons qu'un seul robot, nous devons pouvoir compter sur la continuité du processus de traite. C'est pour cela que nous avons choisi Lely, le fournisseur à la meilleure réputation. »
L'ancien bâtiment était devenu vraiment trop petit pour accueillir les Holstein Beveren Broecke de Tom Van de Vyver (49), son fils Robbe (19) et sa fille Fien (21). L'année dernière, les vaches étaient à l'extérieur toute l'année et les stalles entravées du bâtiment vieux de 40 ans ne servaient plus qu'à la traite. Les vaches disposent désormais d'un confortable bâtiment multi-dôme avec des logettes à litières profondes lin-chaux et elles sont traites par un robot de traite Lely Astronaut A5.
10 litres de plus
Il n'est donc pas étonnant que la production de lait du jeune troupeau (25 génisses dans un groupe de 60 vaches) ait fortement augmenté. En peu de temps, certaines vaches ont donné jusqu'à 10 litres de lait de plus par jour. « Même une vache déjà en production depuis 300 jours est passée à 10 litres en plus », rapporte Tom.
Adaptation des rations
« Étant donné que le nouveau bâtiment est idéal en termes de confort et d'installation de traite, nous pouvons aussi agir sur les rations. Il reste suffisamment de marge d'évolution pour la production de lait des vaches. C'est pourquoi nous ajoutons désormais des graisses aux rations par le biais de la remorque d'alimentation et de mélange.
Dans l'ancien bâtiment, la production de lait était de 28 litres par vache et par jour. Dans le nouveau bâtiment, au bout de quatre mois, elle atteint déjà 34 litres en moyenne, avec un maintien du niveau de graisses et de protéines. Le nombre de cellules a lui augmenté dans la phase de démarrage, comme en attestent les données MPR. Auparavant, on recensait environ 130 000 cellules par ml, puis il y a eu une hausse à environ 180 000 cellules par ml, mais une nouvelle baisse s'amorce déjà. »
La flexibilité avant tout
En plus de l'exploitation laitière, Tom dirige une boucherie avec sa femme. Son fils Robbe a une activité indépendante et travaille à l'exploitation principalement le week-end. En cas de besoin, il intervient aussi en soirée. C'est pourquoi la flexibilité est très importante pour la famille. Le passage à la traite automatique est donc devenu une évidence. Et, en raison de la bonne réputation et du service de Lely, le choix s'est rapidement porté sur l'Astronaut.
Le robot de traite paye nos factures
« Pour nous, le robot de traite est une machine très importante qui doit toujours fonctionner », explique Robbe. « C'est cette machine qui nous permet de payer nos factures. Et celle qui est déterminante aussi, en grande partie, pour la santé de nos vaches. C'est pourquoi il faut pouvoir se fier à son fonctionnement continu. Et que les pannes éventuelles soient réparées rapidement. » Sur la base des expériences dans la pratique, Lely s'est rapidement imposé en tant que fournisseur. « Nous n'avons pas regardé le prix, mais la qualité. »
Soulager le dos et les épaules
Maintenant que le robot est en service, tout le monde est ravi. « Ce qui m'a étonné, c'était le niveau de flexibilité », rapporte Robbe. « D'avance, on sait qu'on aura plus de flexibilité, mais, dans la pratique, elle est encore plus grande que ce à quoi je m'attendais. La hausse de la production et le confort de travail sont d'autres atouts majeurs pour nous. La charge physique subie par le dos et les épaules lors de la traite dans les stalles entravées ne nous manque certainement pas. Je recommande vraiment la traite robotisée à tous », précise-t-il.
Exploitation des données
Nos exploitants laitiers tirent le plus grand enseignement des nombreuses données dont ils disposent aujourd'hui sur les vaches. Outre les données du robot, ils peuvent s'appuyer sur les données des mesures d'activité et du suivi de la rumination. « Avant, nous ne savions rien, en fait. Maintenant, nous en savons tellement plus, même si nous devons encore mieux saisir à quels messages d'alerte nous devons réagir et intervenir », conclut Tom.
Atteindre 40 litres
La production de lait n'est pas décisive pour la sélection de taureau. L'extérieur joue lui aussi un rôle important. « Nous privilégions une vache de bon équilibre, une belle vache », précise Tom. C'est en effet avec leurs belles Holstein Beveren Broecke que Tom et Robbe obtiennent de bons scores aux concours bovins flamands. En ce qui concerne l'avenir, ils estiment que leurs vaches peuvent encore augmenter leur production de lait et atteindre une moyenne de 40 litres.